La réforme de la loi du travail désarme les syndicats. C’est ce qui apparaît dans les deux conflits sociaux les plus médiatisés de ces derniers mois, celui qui oppose actuellement salariés et direction de l’entreprise de boulangerie industrielle Panrico, et celui qui a eu lieu récemment chez Coca Cola Iberian Partners, l’embouteilleur de Coca cola en Espagne. Dans ces deux cas, la direction a opté pour tenter de contourner l’opposition syndicale en proposant directement aux salariés des accords individuels pour décourager la mobilisation collective.
Chez Panrico, la direction d’une usine propose de baisser le nombre de licenciements à condition d’inclure dans le lot les représentants du CE. Depuis 7 mois, l’usine Panrico de Santa Perpetua, près de Barcelone, est en grève pour s’opposer aux 156 licenciements prévus par le plan social signés en novembre 2013. C’est la seule des 5 usines de Panrico à s’opposer à l’accord global validé au niveau du groupe par les syndicats UGT et CCOO qui avaient réduit les suppressions de postes, passées...
Vous avez une information à nous partager ?