Le gouvernement a annoncé le 21 avril une série de mesures additionnelles pour compléter le dispositif exceptionnel mis en place au début de la période de confinement, corriger les failles et ajuster les mécanismes (v. dépêche n°11729). Il décrète notamment l’élargissement de la couverture sociale des collectifs les plus vulnérables, en flexibilisant l’accès au chômage partiel (ERTE) pour les travailleurs les plus précaires. Cette mesure concerne ceux qui étaient en période d’essai, les saisonniers du tourisme ou de l’agriculture qui n’ont pas forcément cotisé suffisamment durant les derniers mois pour ouvrir des droits aux allocations chômage. Cette mesure additionnelle concerne tout spécialement les salariés de l’hôtellerie et de la restauration et tout le secteur du tourisme qui travaillent habituellement sous le régime de contrats « fixes-discontinus ». Ils auront droit à une prestation de 90 jours indépendamment de leurs cotisations ou temps de chômage antérieur. Le décret prévoit aussi que les entreprises relevant de secteurs qualifiés d’essentiels pourront aussi avoir recours au chômage partiel si la crise sanitaire affecte certaines de leurs activités. Enfin, il établit aussi le recours préférentiel au télétravail durant deux mois de plus et le droit à l’adaptation des horaires et de la réduction du temps de travail (avec la réduction de salaire correspondante) pour les salariés qui doivent prendre soin d’enfants ou de proches dépendants.
Espagne : élargissement de l’accès au chômage partiel
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