Pas d’amélioration sur le front de la stabilité de l’emploi. Les mesures destinées à encourager l’embauche en CDI n’ont pas porté leurs fruits. Selon les conclusions du rapport dévoilé par le quotidien économique Expansion, la politique d’incitations menée depuis dix ans ne remplit pas son principal objectif qui était de promouvoir la stabilité de l’emploi et de lutter contre l’usage excessif de l’emploi précaire qui continue de toucher 32% des postes de travail en Espagne. Les experts de la société d’études sociales ESI S.L, auteurs du rapport commandé par la sécurité sociale, soulignent pourtant que l’Espagne est le pays de l’OCDE qui consacre le plus haut pourcentage de son PIB (0,3%) à subventionner l’emploi stable. En vain, constatent-ils. Non seulement les politiques d’incitation n’ont pas fait diminuer le nombre de CDD au profit des CDI, mais elles ont fait apparaître au fil des années une troisième catégorie de salariés : ceux embauchés avec des contrats temporaires de longue durée et qui se situent à un niveau de salaire intermédiaire.
paraître au fil des années une troisième catégorie de salariés : ceux embauchés avec des contrats temporaires de longue durée et qui se situent à un niveau de salaire intermédiaire.
Un détournement des aides et aubaine. Le principal moyen mis en place par l’Etat pour inciter l’employeur à transformer un CDD en CDI est l’exonération des charges sociale patronales. Cette mesure d’incitation est par ailleurs assortie d’un allègement du coût du licenciement, qui passe de 45 jours par année travail
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