Une plus grande flexibilité sur le marché du travail. La nouvelle loi sur les contrats de travail (v. dépêche n°090534), longtemps débattue et remodelée, est finalement entrée en vigueur le 1er Juillet malgré le mouvement de grève du 16 juin (v. dépêche n°090683) dont le succès limité n’aura pas suffit à faire reculer le gouvernement en quête de réduction budgétaire. Dans le même temps, les lois sur les salaires et le temps de repos ont été abrogées, laissant plus de flexibilité pour les négociations en entreprise. Parmi les principales mesures, les licenciements deviennent plus simples et moins couteux pour les employeurs. Ceux-ci n’auront plus qu’à payer une indemnité s’élevant à un mois de salaire avant que la caisse d’allocation chômage prenne le relais. Cette mesure a été fortement critiquée par le Président de l’Union des Syndicats estoniens, Harry Taliga, qui estime que 25 000 personnes sont susceptibles d’être licenciées en juillet à partir de l’entrée en vigueur de la loi. En effet, nombreuses sont les entreprises qui ont annoncé attendre cette date fatidique pour procéder à des licenciements « en masse » et ainsi économiser en moyenne deux mois de salaire pour chaque employé remercié.
dent de l’Union des Syndicats estoniens, Harry Taliga, qui estime que 25 000 personnes sont susceptibles d’être licenciées en juillet à partir de l’entrée en vigueur de la loi. En effet, nombreuses sont les entreprises qui ont annoncé attendre cette date fatidique pour procéder à des licenciements « en masse » et ainsi économiser en moyenne deux mois de salaire pour chaque employé remercié.
Augmentation surprise des cotisations chômage. Le 2 juillet, le gouvernement a subitement accepté la pro
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