rds de dollars, «au nom du million de personnes dont l’emploi dépend de Chrysler». Rick Wagoner, président de General Motors, a expliqué que sa société avait besoin d’un prêt de 12 milliards de dollars et d’une ligne de crédit de 6 milliards. Seul Alan Mulally, président de Ford –le moins en danger des trois–, a réclamé l’ouverture d’une ligne de crédit de 9 milliards de dollars, disponible en cas d’aggravation de la crise. Mais le groupe a fait savoir mardi 9 décembre qu’il ne chercherait fina
…Etats-Unis : bras de fer autour du plan de sauvetage de l’industrie automobile
L’Etat à la rescousse. La somme serait prélevée, sous la forme de prêts d’une durée de sept ans, sur un fonds de 25 milliards créé en septembre dernier et destiné à améliorer les standards de consommation d’essence de l’industrie automobile. Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants s’y est longtemps opposée, préférant un recours aux 700 milliards votés en octobre pour la recapitalisation des banques américaines. Elle a dû céder face à la menace d’un veto de George W. Bush. Le texte en débat prévoit également une suspension des dividendes pour les actionnaires et des bonus pour les dirigeants, et une prise de participation préférentielle de l’Etat fédéral à hauteur de 20% des prêts accordés. L’allocation des fonds serait exécutée sous la tutelle d’un «super administrateur» (ou «tsar automobile», selon l’expression consacrée) fédéral, nommé par le président et chargé de superviser l’utilisation des prêts, la restructuration des entreprises et leurs investissements. Cependant, les modalités de ce rôle institutionnel nouveau sont encore âprement discutées, notamment une clause prévoyant son approbation pour tout investissement des constructeurs supérieur à 100 milliards millions de dollars, que réclame la Maison blanche. Les constructeurs ont par ailleurs jusqu’au 31 mars pour présenter un plan de viabilité à long terme. Au départ, les trois groupes industriels réclamaient un plan de 34 milliards de dollars (près de 27 milliards d’euros). Avec un argumentaire simple : sans cet argent, ils ne pourraient survivre aux échéances les plus pressantes. Lors de son audition devant le comité bancaire du Sénat, le 4 novembre, Robert Nardelli, le président de Chrysler, évoquait un prêt d’urgence de sept milliards de dollars, «au nom du million de personnes dont l’emploi dépend de Chrysler». Rick Wagoner, président de General Motors, a expliqué que sa société avait besoin d’un prêt de 12 milliards de dollars et d’une ligne de crédit de 6 milliards. Seul Alan Mulally, président de Ford –le moins en danger des trois–, a réclamé l’ouverture d’une ligne de crédit de 9 milliards de dollars, disponible en cas d’aggravation de la crise. Mais le groupe a fait savoir mardi 9 décembre qu’il ne chercherait finalement plus de prêt à court-terme.
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