Pas de raison de paniquer. Un an plus tôt, le pourcentage de syndiqués atteignait les 12,3%. En 1983, lorsque le bureau of Labor Statistics a commencé à suivre ces statistiques, 20,1% des salaries appartenaient a un syndicat. Et à la belle époque, au milieu des années 1950, 35% des travailleurs américains étaient encartés. Ces statistiques montrent un paysage syndical très affaibli. Lance Compa, professer à l'École de relations du travail de l'Université Cornell doit bien l'admettre. Mais il tempère vite : « C'est une cause d'inquiétude, dit-il, pas de panique. Car ces chiffres témoignent d'un léger changement à la baisse par rapport à l'année précédente. » On a glissé de 12,3 % en 2009 à 11,9 % un an plus tard. Et de poursuivre : « il faut être conscient qu'aux États-Unis des dizaines de millions d'employés ne peuvent pas tout simplement utiliser les procédures de négociation collective. La loi l'interdit. C'est le cas pour les cadres, les petits chefs de service, les consultants, certains ouvriers agricoles, les professeurs des universités privées, les élevés doctorants en charge de cours... »
Publication
27 janvier 2011 à 09h04
Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h39
Temps de lecture
3 minutes
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27 janvier 2011 à 09h04, Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h39
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précédente. » On a glissé de 12,3 % en 2009 à 11,9 % un an plus tard. Et de poursuivre : « il faut être conscient qu’aux États-Unis des dizaines de millions d’employés ne peuvent pas tout simplement utiliser les procédures de négociation collective. La loi l’interdit. C’est le cas pour les cadres, les petits chefs de service, les consultants, certains ouvriers agricoles, les professeurs des universités privées, les élevés doctorants en charge de cours… »
Ces empêchements légaux permettent, aux
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