En définitive, le patronat a accepté de négocier et, après quelques moments difficiles où les négociations ont été rompues, un accord a été trouvé le 13 octobre dernier. En plus de la pression politique et syndicale, un autre élément a pesé sur le débat : l’efficacité de la négociation décentralisée n’est pas démontrée. Comme l’indique Mikko Mäenpää, secrétaire général de la confédération syndicale STTK, les négociations décentralisées qui se sont multipliées ces 18 derniers mois se sont rarement soldées par des accords significatifs, et le nombre de grèves illégales se multiplie, ce qui ne plaide pas pour une méthode qui risque de faciliter le développement de conflits, faute de cadre général. Les conflits s’annonçaient déjà pour les secteurs où les accords collectifs arrivaient à échéance, comme pour les services, le secteur bancaire, les salariés (tous sous contrat relevant des conventions collectives) du secteur public, et les salariés des industries technologiques.
Publication
24 novembre 2011 à 08h35
Mis à jour le 25 mars 2013 à 14h47
Temps de lecture
4 minutes
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24 novembre 2011 à 08h35, Mis à jour le 25 mars 2013 à 14h47
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En définitive, le patronat a accepté de négocier et, après quelques moments difficiles où les négociations ont été rompues, un accord a été trouvé le 13 octobre dernier. En plus de la pression politique et syndicale, un autre élément a pesé sur le débat : l’efficacité de la négociation décentralisée n’est pas démontrée. Comme l’indique Mikko Mäenpää, secrétaire général de la confédération syndicale STTK,
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