Les relations entre employeurs et syndicats glissaient depuis plusieurs mois vers de la confrontation. A la fin du printemps 2016, le patronat (Confédération des industries finlandaises, EK) avait annoncé son intention de ne pas négocier d’accord salarial au niveau national. Après s’être insurgées contre cette décision unilatérale, les principales confédérations syndicales s’étaient inclinées et s’étaient réorganisées pour s’adapter à cette nouvelle situation (v. dépêches n°9954 et
Finlande : le président de l’association des employeurs veut mettre fin aux conventions collectives et réduire les salaires de 10 à 15 %
Le durcissement de la position patronale n’est pas nouveau. A la fin du printemps 2016, le patronat (EK) avait annoncé son intention de ne pas négocier d’accord salarial au niveau national, contrairement à ce qui était en général la coutume depuis la dernière guerre mondiale. Dernièrement, sous l’impulsion de son nouveau président, il vient de lancer une offensive pour mettre fin à toute négociation collective en dehors de l’entreprise, et pour demander une diminution des salaires, ce qui provoque des réactions très critiques chez les syndicats, et commencer à placer le gouvernement dans une situation délicate.
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