Promesse du gouvernement de soutenir le projet de directive. Lors du congrès annuel de la confédération syndicale TUC qui s’est tenu la semaine dernière, le premier ministre Gordon Brown a déclaré qu'il soutiendrait au niveau européen la revendication syndicale sur l'amélioration des conditions de travail des intérimaires. Mais le TUC exige également que la Grande-Bretagne légifère sur son territoire pour assurer la protection des quelque 600 000 travailleurs intérimaires, souvent payés en dessous du salaire minimum et qui se voient refuser le paiement de leurs congés payés. John Hutton, le ministre des Affaires, de l'Entreprise et de la Réforme de la Réglementation (BERR, l’ex DTI), a annoncé, lors de ce congrès, de nouvelles mesures destinées à détecter l'exploitation des travailleurs vulnérables: le nombre d'inspecteurs va ainsi doubler, les employeurs qui sous-payent les travailleurs s’exposeront à des amendes dont le montant ne sera pas plafonné et il leur sera désormais interdit de faire payer leurs travailleurs pour le transport et le logement. « M. Hutton a bien parlé, mais c'est le gouvernement qui a bloqué le progrès au niveau européen et qu'il dit vouloir maintenant! », a réagi Tony Woodley, secrétaire général du syndicat T&G. « Qu'il y ait un engagement clair sur la législation, mais on attend des actes », a-t-il rajouté, en insistant sur la nécessité d’assurer les mêmes droits aux travailleurs intérimaires qu’aux travailleurs permanents.
bloqué le progrès au niveau européen et qu’il dit vouloir maintenant! », a réagi Tony Woodley, secrétaire général du syndicat T&G. « Qu’il y ait un engagement clair sur la législation, mais on attend des actes », a-t-il rajouté, en insistant sur la nécessité d’assurer les mêmes droits aux travailleurs intérimaires qu’aux travailleurs permanents.
Refus du patronat d’assurer une protection légale des intérimaires. Toutefois, cette vision n’est pas partagée par le patronat. « La flexibilité qui fo
…Vous avez une information à nous partager ?