Un « système pervers » ? Les patrons des plus grandes entreprises britanniques ont rencontré le Premier ministre David Cameron le 10 janvier, afin de discuter de la réforme du droit du travail qui vise à accroître la compétitivité et à encourager la création d’emplois dans le secteur privé. La réforme des tribunaux du travail est notamment en discussion : depuis plusieurs semaines, des associations d’employeurs incitent le gouvernement à faire payer les employés qui intentent un recours contre leur employeur. Le but : décourager les travailleurs qui font des demandes infondées. La Chambre de commerce britannique (BCC) a ainsi publié des chiffres qui révèlent les coûts pour les entreprises du système actuel des tribunaux du travail : 8 500 livres (10 230 euros) en moyenne pour l’employeur qui se défend lui-même au tribunal. Les dommages et intérêts s’élèvent en moyenne à 5 400 livres (6 500 euros), ce qui incite les employeurs à s’arranger avec l’employé, même si la demande n’est pas fondée. Les trois quarts des actions sont résolues à l’amiable, par le biais de l’organisme de conciliation Acas ou de manière privée. Plutôt que de craindre de perdre le procès, les employeurs qui préfèrent l’amiable le font d’abord pour diminuer les coûts.
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Des frais pour le plaig
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