L’équipe de Boris Johnson a annoncé, le 10 février, son intention de compter jusqu’à dix ports francs opérationnels dans le pays en 2021. L’objectif de l’implantation de ces zones où les biens sont exonérés de droits de douane seulement s’ils sont réexportés sera de booster l’économie après le Brexit ainsi que de créer des milliers d’emplois. L’une de leurs caractéristiques pourrait être la réduction du coût du travail par rapport au reste du pays, a prévenu le gouvernement conservateur qui a cependant promis que «les standards britanniques les plus élevés au regard de la sécurité, des droits des travailleurs et de l’environnement ne seront pas remis en cause». Première étape de ce projet : une consultation de 10 semaines a été ouverte. Elle sera suivie d’un appel d’offres permettant de choisir la localisation des zones franches, qui peuvent aussi bien être des ports que des lieux situés à l’intérieur du royaume. « Les Freeports représentent une opportunité fantastique pour nos entreprises afin d’augmenter leurs échanges avec d’autres groupes du monde entier. Ils vont non seulement aider à créer des emplois et tirer la Grande-Bretagne vers le haut mais mettent également en évidence notre engagement pour défendre le libre échange », a lancé la ministre des entreprises Andrea Leadsom.
Grande-Bretagne : le gouvernement veut créer jusqu’à 10 zones franches
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