Les supermarchés Marks & Spencer, Tesco, Iceland, Morrisons et Aldi mais aussi la filiale du géant de l’alimentaire Nestlé, l’entreprise de télécommunications Vodafone ou encore le site de vente en ligne Asos ont rejoint un consortium d’entreprises dont l’objectif est d’offrir des emplois aux Ukrainiens arrivés dans le royaume pour fuir la guerre. Imaginé par Emma Sinclair, directrice générale de la société de logiciels EnterpriseAlumni, ce mouvement a déjà convaincu plus de 100 employeurs et proposerait plus de 10 000 emplois. « Cela prend de plus en plus d’ampleur et reflète la bonne volonté de chacun. Les gens et les entreprises ont ressenti une sorte d’impuissance face à ce qui se passe en Ukraine et veulent faire quelque chose pour aider », a confié Emma Sinclair. Selon elle, cette initiative est « purement altruiste », même s’il est vrai que les entreprises britanniques font face depuis des mois à une pénurie de personnel liée à la pandémie et au Brexit. Reçue le 14 mars par le gouvernement, Emma Sinclair a notamment demandé la création d’une database permettant de savoir où habitent les Ukrainiens afin de faciliter leur recrutement. « Nous voulons que le nombre de réfugiés augmente », a-t-elle aussi lancé dans la presse, alors que ce consortium réclame aussi un engagement de l’État plus marqué. Le 15 mars, seuls 4 000 visas avaient été officiellement donnés à des réfugiés par le gouvernement qui a été plusieurs fois accusé de manquer d’humanité.
Grande-Bretagne : plus d’une centaine d’entreprises se mobilisent pour recruter des Ukrainiens
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