«Vous êtes vaccinés et vous cherchez un nouvel emploi motivant ? Nous recrutons des personnes pour notre équipe de maintenance interne». Voilà le message publié, le 9 juin sur Twitter, par Pimlico Plumber afin de recruter 6 personnes (plombiers, charpentiers, électriciens et peintres) toutes vaccinées contre le coronavirus. Cette entreprise de plomberie londonienne employant environ 450 personnes avait fait savoir dès le début de l’année qu’elle comptait proposer rapidement des contrats « no jab, no job » (pas de vaccin, pas de boulot), une pratique jugée légale par le gouvernement (v. dépêche n°12374 ). «Demander aux nouveaux salariés d’être vaccinés n’est rien que du bon sens, a expliqué le président de Pimlico Plumber, Charlie Mullins. En définitive, cela va protéger mes équipes et mes clients de ce virus horrible et cela va également aider l’économie à aller vers la bonne direction», a-t-il ajouté. Les experts RH sont pour l’instant divisés sur cette démarche qui, selon eux, ne va pas forcément se généraliser. «La difficulté pour les employeurs est que chaque situation est unique et liée à l’entreprise donc il est vraiment difficile de deviner ce qui va se passer», a estimé Kate Palmer, conseillère RH de Peninsula Group, interrogée par le site HR magazine. Certains observateurs soulignent en tout cas le risque que des plaintes contre ces contrats «no jab no job» soient déposées par des personnes s’estimant discriminées.
Grande-Bretagne : premières offres d’emploi réservées aux personnes vaccinées contre le Covid-19.
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