C’est pour dénoncer cette "loi sur les esclaves" que 5000 personnes se sont rassemblées à Budapest, samedi 8 décembre dernier, à l’appel des syndicats. La proposition de loi déposée par des responsables politiques du parti de Viktor Orban, le Fidesz, prévoit de porter le contingent légal d’heures supplémentaires de 250 à 400 heures par an et la période de référence pour le calcul du temps de travail de 12 à 36 mois. Plusieurs commissions parlementaires se sont prononcées en faveur d’amendements qui portent le seuil à 400 heures supplémentaires à condition qu'une convention collective le permette. Le texte doit être examiné par le Parlement mercredi 12 décembre.
Planet Labor, 10 décembre 2018, nº10932 – www.planetlabor.com
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