Une révision de la loi sur le travail à domicile devrait bientôt être soumise au Parlement. Elle prévoit que le travail à domicile ne peut être basé que sur un accord mutuel entre l’employeur et l’employé. En d’autres termes, l’employeur ne pourrait plus ordonner unilatéralement de travailler à la maison, comme c’était le cas auparavant (dans la limite de 44 jours par an). Autre changement important, l’employeur pourra verser à l’employé une indemnisation pour frais engagés dont la valeur ne pourrait dépasser 10% du salaire minimum actuel, soit 16 100 HUF (50 euros). L’employeur devra continuer à fournir aux travailleurs l’équipement dont ils ont besoin pour travailler à domicile, ainsi que veiller à leur utilisation et à la sécurité des conditions de travail à domicile. Si organisations syndicales et patronales se disent satisfaites de ce projet qui leur a été soumis en amont, plusieurs questions en matière de santé et la sécurité au travail continuent de les diviser, notamment sur la qualification d‘ accidents du travail à domicile au sujet duquel les positions sont assez éloignées. Le ministère de la Technologie et de l’Innovation en charge du sujet prévoit de soumettre des amendements au Parlement le plus tôt possible et vise l’automne.
Hongrie : une réforme du home office dans les tuyaux
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