Vingt jours pour trouver une solution. Confirmant la décision d’arrêter en 2011 la production automobile dans l’établissement de Termini Imerese, l’administrateur délégué de Fiat, Sergio Marchionne a déclaré que « l’engagement pour un développement différent pour l’établissement peut encore changer ». Il a donc accepté, lors de la réunion d’hier qui s’est déroulée, hier 1er décembre avec le ministre du Développement économique, Claudio Scajola, de poursuivre la discussion avec lui, sur le plan de restructuration qui sera présenté au gouvernement et aux syndicats le 21 décembre prochain. Il a également précisé que les objectifs globaux de la production Fiat en Italie seront de 900 000 voitures par an. Or, ce chiffre inquiète les syndicats qui demandent à être consultés pendant cette discussion et ne pas être mis devant le fait accompli. Enzo Masini, coordinateur général de l’automobile de la Fiom-Cgil, considère ce nombre « insuffisant, et en dessous de ce qui se produisait en moyenne en Italie avant la crise. » Il craint donc que cela ne signifie « un rédimensionemment drastique de l’emploi autant chez Fiat que chez les équipementiers ». Et ceci, alors que, le 30 novembre, le ministre Scajola avait rencontré les syndicats de Termini Imerese, affirmant miser sur l’augmentation de la production automobile italienne pour sauver le site.
avant la crise. » Il craint donc que cela ne signifie « un rédimensionemment drastique de l’emploi autant chez Fiat que chez les équipementiers ». Et ceci, alors que, le 30 novembre, le ministre Scajola avait rencontré les syndicats de Termini Imerese, affirmant miser sur l’augmentation de la production automobile italienne pour sauver le site.
Reprise des mobilisations. Suite aux déclarations de M. Marchionne les ouvriers de Termini Imerese, ainsi que ceux de Lear et l’ Ergom, équipementiers
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