« Trois ans après la signature de l’accord qui l’avait évincée, la Fiom rentre dans l’usine par la porte principale, grâce au verdict de la Cour Constitutionnelle et à l’engagement des nos délégués, des nos membres et de notre collège de défense » : c’est ainsi que Maurizio Landini, le leader de la Fiom, s’est félicité de l’annonce diffusée hier, 2 septembre, par Fiat, dans laquelle le groupe l’informe qu’il accepte la nomination de ses représentants syndicaux d’entreprise (RSA). Le...
Italie : Fiat ouvre la porte aux représentants syndicaux de la Fiom-CGIL, mais exige une loi sur la représentation syndicale pour continuer à investir en Italie
Hier 2 septembre, Fiat a informé la Fiom, la fédération de la métallurgie de la CGIL privée des droits syndicaux dans ses usines, qu'elle pourra désormais y désigner ses représentants. Cette décision intervient suite à la décision de la Cour constitutionnelle qui, après recours de la Fiom, avait invalidé l’article 19 du Statut des travailleurs réservant la possibilité de désignation d’un RSA (représentant syndical) aux seules organisations syndicales signataires de l’accord collectif, article qui avait permis au constructeur automobile d’exclure légalement le syndicat. Lors de cette annonce, qui marque un tournant dans le long conflit qui l’oppose à la Fiom, Fiat a toutefois prévenu qu’une loi sur la représentation syndicale est désormais « la condition sine qua non » pour la poursuite de ses investissements en Italie. (Réf. 130519)
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