« Nous ne sommes pas un pays résigné » a déclaré Susanna Camusso la vice-secrétaire générale de la CGIL, lors de la manifestation fleuve de Bologne (plus de 100 000 participants selon la CGIL), à l’occasion de la grève générale du 25 juin, proclamée par la principale confédération italienne contre la manœuvre économique du gouvernement (v. dépêche n°100467). La fonction publique a arrêté le travail pendant 24 heures, la métallurgie et la Lombardie pendant huit heures, les autres secteurs du privé pendant quatre heures. « Refusant de payer la crise », des centaines de milliers de travailleurs – un million en tout, selon la CGIL- se sont ainsi mobilisés du Nord au Sud de l’Italie, à l’exception du Piémont, Toscane, et Ligurie où la grève générale aura lieu le 2 juillet. Susanna Camusso (qui remplaçait le leader Guglielmo Epifani, au Canada pour le 2e congrès de la Confédération internationale des syndicats) a déclaré : « avec une telle participation nous pouvons changer le pays », soulignant que la CGIL est loin d’être aussi « isolée » que le prétend le gouvernement. En revanche, selon le ministre de la Fonction publique la participation du secteur à la grève a été de 4%. Le ministre du Travail a souhaité qu’en raison de cette « faible participation », cette mobilisation soit « le dernière grève italienne du XX siècle, fruit d’un approche idéologique aux problèmes ».
Susanna Camusso (qui remplaçait le leader Guglielmo Epifani, au Canada pour le 2e congrès de la Confédération internationale des syndicats) a déclaré : « avec une telle participation nous pouvons changer le pays », soulignant que la CGIL est loin d’être aussi « isolée » que le prétend le gouvernement. En revanche, selon le ministre de la Fonction publique la participation du secteur à la grève a été de 4%. Le ministre du Travail a souhaité qu’en raison de cette « faible participation », cette
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