Alors que les résultats des référendums sur l'accord interconféderal sur la représentation syndicale, l’un mené par la CGIL (montrant un soutien de 95,5% des votants) et l’autre par sa fédération de la métallurgie Fiom (montrant une opposition de 86,6% des votants) sont tombés, la leader de la confédération syndicale Susanna Camusso a annoncé le passage à l’application de cet accord très critiqué par l’aile gauche de son organisation. Le 17e Congrès de la confédération, qui se tient du 6 au 8 mai à Rimini, et qui devrait confirmer à sa tête l'actuelle leader, voit donc une CGIL divisée et à l'action syndicale affaiblie. Bien qu'elle reste, pour le nombre de membres (5,7 millions), la plus importante confédération syndicale italienne, son rôle et sa fonction sont remis constamment en question par le premier ministre, Matteo Renzi, qui a décliné l'invitation à participer à l'évènement.
Deux référendums aux résultats opposés. En décembre dernier, lorsque les deux documents du Congrès avaient été adoptés par la direction, le document de la majorité, « Le travail décide le futur », qui donne aussi le titre au 17e congrès de la CGIL qui s’ouvre aujourd’hui, le 6 mai, avait aussi été signé par Maurizio Landini, le leader de la Fiom, dans le but d’arriver à un Congrès plus unitaire que le précédent. Mais la signature par la confédération de l’accord du 10 janvier dernier sur le...
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