« Les travailleurs flexibles et autonomes doivent être rémunérés davantage et mieux protégés que les autres » : le secrétaire générale de la Cisl, Raffaele Bonanni, s’est exprimé ainsi lors du lancement à Rome du nouveau syndicat, la Felsa (v. dépêche n°090989), dans le cadre d’un colloque de deux jours intitulé « Travail autonome et atypique : objectifs et politiques pour une nouvelle représentation », qui s’est conclu le 10 février. La nouvelle fédération, qui réunit les anciens syndicats Alai (intérimaires et collaborateurs sur projets, dits aussi Co. Co. Pro.) et Clacs (travailleurs autonomes) et comptent au total 50000 membres, vise à organiser le grandissant réservoir de travailleurs atypiques italiens. Un réservoir que la Cisl a calculé à près de 350 000 intérimaires, 800 000 collaborateurs sur projet et plus de 2 millions de travailleurs « autonomes », mais dont les modalités de travail sont « comparables à celles du travail salarié ». Défendre les intérêts de ces travailleurs qui souffrent « du manque des protections sociales fondamentales », est la priorité de la Felsa.
lculé à près de 350 000 intérimaires, 800 000 collaborateurs sur projet et plus de 2 millions de travailleurs « autonomes », mais dont les modalités de travail sont « comparables à celles du travail salarié ». Défendre les intérêts de ces travailleurs qui souffrent « du manque des protections sociales fondamentales », est la priorité de la Felsa.
Plus de soutien pour les travailleurs « autonomes ». La nouvelle fédération vise notamment à réformer le système de cotisations sociales des travaille
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