Comme annoncé la semaine dernière, le secrétaire général de l’Uil, Luigi Angeletti, a envoyé, hier 13 juin, à la Présidence du Conseil des ministres, au ministère du Travail et à tous les partenaires sociaux, sa lettre de dénonciation du protocole de 1993. La raison ? Après avoir appris que pour le renouvellement de la CCN de secteur, l’ABI, l’association bancaire italienne, voulait continuer à appliquer les règles du protocole du 23 juillet 1993, en utilisant notamment le paramètre de l’inflation programmée au lieu du nouvel indice prévisionnel prenant comme indicateur l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) pour l’Italie, les coûts de l’inflation énergétique importée en moins, adopté par l’accord séparé de 2009 (la définition de cet index était d’ailleurs l’une des raisons principales du rejet de la CGIL, v. dépêche n° 090080), l’Uil a voulu préciser qu’elle considère le protocole de 1993 comme « dépassé par la réforme de janvier 2009 » et, afin d’éviter tout équivoque sur l’applicabilité actuelle de ses normes et procédures », a décidé de procéder à sa « dénonciation officielle et formelle ».
Publication
14 juin 2011 à 14h31
Mis à jour le 25 mars 2013 à 16h31
Temps de lecture
4 minutes
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14 juin 2011 à 14h31, Mis à jour le 25 mars 2013 à 16h31
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ue importée en moins, adopté par l’accord séparé de 2009 (la définition de cet index était d’ailleurs l’une des raisons principales du rejet de la CGIL, v. dépêche n° 090080), l’Uil a voulu préciser qu’elle considère le protocole de 1993 comme « dépassé par la réforme de janvier 2009 » et, afin d’éviter tout équivoque sur l’applicabilité actuelle de ses normes et procédures », a décidé de procéder à sa « dénonciation officielle et formelle ».
Le dépassement du protocole de 1993. Signé par la CG
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