Lundi 3 juin, la cour d’appel de Turin a condamné l’ancien patron suisse d’Eternit, Stephan Schmidheiny, à 18 ans de réclusion pour « catastrophe volontaire permanente et omission volontaire de mesures de sécurité », durcissant ainsi la peine de première instance (16 ans) pour les plus de 3 000 morts causées par l’amiante employée par la multinationale. Ce verdict encourage la bataille des victimes de la fibre tueuse dans le monde entier, affirment les associations des victimes. (Réf. 130377)
« L’Italie peut aujourd’hui être satisfaite de sa justice. Nous avons gagné un procès que personne n’avait jusque là réussi à faire dans aucun pays au monde». C’est ainsi que, dans une interview au quotidien la Repubblica, le procureur turinois Raffaele Guariniello s’est félicité du jugement émis par la cour d’appel de Turin du 3 juin dernier dans le cadre du premier procès pénal sur l’amiante, fortement voulu par ce magistrat italien, dont les enquêtes ont abouti à des procès qui ont fait date
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