« Inique, absolument injuste, totalement inutile, incivique et irresponsable », c’est ainsi que la leader de la CGIL, Susanna Camusso, a qualifié le plan de rigueur budgétaire approuvé par le Conseil des ministres le 12 août dernier (v. dépêche n°110500) dont le Sénat devrait approuver ce soir. Dans son discours, en clôture de la grande manifestation romaine qui s’est tenue hier, le 6 septembre lors de la grève générale de 8 heures, elle a prévenu : « Nous ne nous résignerons pas et continuerons le combat». Se référant à l’article 8 de la manœuvre qui permet de déroger par des accords d’entreprise ou territoriaux aux conventions collectives nationales (CCN) et aux lois du travail, elle a souligné que « jamais dans l’histoire de la République un gouvernement n’avait profité aussi lourdement de la crise pour démolir les conventions collectives nationales, les lois et le Statut des travailleurs » et a assuré que la CGIL restera mobilisée sur tous les fronts pour faire abolir cette norme, s’adressant au besoin à la Cour constitutionnelle et la Cour de justice européenne. Précisant que « chaque jour aura son initiative », elle a donné le coup d’envoi à une nouvelle saison de luttes syndicales, que de nombreux observateurs ont déjà qualifiée d’« automne chaud », en écho à celui de 1969 entré dans l’histoire avec ses 300 millions d’heures de grève.
Publication
7 septembre 2011 à 15h29
Mis à jour le 25 mars 2013 à 15h57
Temps de lecture
5 minutes
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7 septembre 2011 à 15h29, Mis à jour le 25 mars 2013 à 15h57
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es travailleurs » et a assuré que la CGIL restera mobilisée sur tous les fronts pour faire abolir cette norme, s’adressant au besoin à la Cour constitutionnelle et la Cour de justice européenne. Précisant que « chaque jour aura son initiative », elle a donné le coup d’envoi à une nouvelle saison de luttes syndicales, que de nombreux observateurs ont déjà qualifiée d’« automne chaud », en écho à celui de 1969 entré dans l’histoire avec ses 300 millions d’heures de grève.
La participation. Sur la
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