Permis de séjour contre dénonciation. Le travail dissimulé est un fléau qui concerne quatre millions de personnes en Italie. Ce sont en majorité des immigrés et des jeunes à la recherche d’un premier emploi, qui travaillent sans garanties ni droits et produisent en tout 18% du PIB. Les services domestiques et d’assistance aux personnes, l’agriculture et la construction sont les secteurs les plus touchés. Le gouvernement Prodi a ouvert une table ronde avec les partenaires sociaux, qui réclament des mesures concrètes pour éradiquer ce dysfonctionnement chronique du marché du travail. Cesare Damiano et Paolo Ferrero, les ministres du Travail et de la sécurité sociale, envisagent d’accorder un permis de séjour (éventuellement temporaire) non seulement aux travailleurs qui dénoncent des conditions d’esclavage -comme l’a déjà annoncé Giuliano Amato, le ministre de l’Intérieur- mais aussi aux travailleurs exploités dans les secteurs de l’agriculture et du bâtiment.
u Travail et de la sécurité sociale, envisagent d’accorder un permis de séjour (éventuellement temporaire) non seulement aux travailleurs qui dénoncent des conditions d’esclavage -comme l’a déjà annoncé Giuliano Amato, le ministre de l’Intérieur- mais aussi aux travailleurs exploités dans les secteurs de l’agriculture et du bâtiment.
Fermeture des chantiers clandestins. Damiano propose de fermer les chantiers où les inspecteurs du travail rencontrent plus de 20% de travailleurs au noir et de le
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