« Ce sera la réforme du gouvernement, nous en assumerons toute la responsabilité au Parlement » a précisé le Président du Conseil italien, Mario Monti. Son gouvernement « technique » pourrait réussir là où Berlusconi avait échoué (contre son projet de reforme de l’article 18, en 2002, la CGIL avait réuni plus de 3 millions de travailleurs au Circo Massimo de Rome l’obligeant à le retirer) en modifiant en profondeur le pilier historique des droits des travailleurs italiens, qui oblige à la réintégration des travailleurs licenciés sans juste cause dans les entreprises de plus de 15 salariés. Après deux jours de réunions non-stop pour trouver un accord, Mario Monti a tiré ses conclusions hier 20 mars au soir : il n’y aura pas d’accord, mais une verbalisation des positions qui sera finalisée dans une dernière réunion demain, le 22 mars, et servira de base pour le projet de loi que le gouvernement présentera au parlement. Lors de la réunion finale entre le gouvernement et les partenaires sociaux, ceux-ci pourront proposer leurs derniers ajustements sur les autres mesures. Mais la modification de l’article 18 restera telle quelle, car « pour le gouvernement la question est close » a précisé M. Monti, soulignant que la modification a obtenu le consensus des tous les parties sociales à l’exception de la CGIL.
iant en profondeur le pilier historique des droits des travailleurs italiens, qui oblige à la réintégration des travailleurs licenciés sans juste cause dans les entreprises de plus de 15 salariés. Après deux jours de réunions non-stop pour trouver un accord, Mario Monti a tiré ses conclusions hier 20 mars au soir : il n’y aura pas d’accord, mais une verbalisation des positions qui sera finalisée dans une dernière réunion demain, le 22 mars, et servira de base pour le projet de loi que le...
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