Une levée de bouclier transversale, de droite à gauche, des forces politiques et syndicales, a suivi les déclarations faites la semaine dernière de l’administrateur délégué de Fiat, Sergio Marchionne au quotidien La Répubblica. Présentant sa décision comme un effet du « problème Pomigliano » et de l’attitude « peu sérieuse » des syndicats italiens, il a annoncé le déplacement de la production du modèle L0 à Kragijevac en Serbie au lieu de la réaliser à Turin. Les institutions piémontaises, du maire de Turin au président de la région Piémont, se sont insurgées, accusant M. Marchionne de « ne pas respecter les pactes ». Le ministre du Travail, Maurizio Sacconi, a convoqué Fiat et les syndicats demain à Turin au siège de la région pour examiner le plan « Fabbrica Italia » et ses conséquences sur la production et l’emploi dans les sites italiens du groupe.
du maire de Turin au président de la région Piémont, se sont insurgées, accusant M. Marchionne de « ne pas respecter les pactes ». Le ministre du Travail, Maurizio Sacconi, a convoqué Fiat et les syndicats demain à Turin au siège de la région pour examiner le plan « Fabbrica Italia » et ses conséquences sur la production et l’emploi dans les sites italiens du groupe.
La Fiom ne se démobilise pas. La déclaration de M. Marchionne est parue la veille de la grève de deux heures proclamée par la Fio
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