Après 6 mois de conflit, le groupe de télécommunications a accepté la proposition de SLC-Cgil, Fistel-Cisl, Uilcom-Uil et Ugl Telecomunicazioni pour mener à bien la restructuration prévue par le plan stratégique 2018-2020 sans licenciements et sans recours au chômage technique (« cassa integrazione »). L’accord, conclu avec la médiation significative du nouveau ministre du Développement économique et du Travail, Luigi Di Maio, prévoit une réduction d’horaire et de salaires pour près de 30 000 salariés et 4 500 retraites anticipées. En outre, la direction et les syndicats ont signé un accord de principe qui relance les négociations collectives d’entreprise, marquant une nette détente dans les relations sociales du groupe.
Contrats de solidarité pour 29 546 salariés. L’accord, conclu dans la nuit de lundi à mardi et qui doit être approuvé par les salariés d’ici au 18 juin, prévoit une réduction de l’horaire de travail de 10% (26 jours non travaillés), pour un an à partir du 19 juin, et pour près de 30 000 personnes. Cette modalité, dite « contrats de solidarité défensive » (amortisseur social, le recours de ce dispositif s’accompagne d’une aide publique pour compenser la perte de salaire, v. notamment notre...
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