La bataille autour des centres d'appel s'est finalement conclue en faveur des travailleurs : le groupe Almaviva, le leader italien du secteur avec plusieurs sociétés dont Atesia, a conclu, le 13 décembre dernier, un accord avec les syndicats pour l'embauche en CDI de 6 300 précaires au cours de l'année 2007. Cette "moralisation" des call-centers, grands utilisateurs d'emplois précaires, est un premier pas vers une application plus rigoureuse de la loi Biagi qui avait introduit un éventail de formes flexibles d'emploi. (Réf. 070025)
Les personnes concernées, qui travaillent essentiellement en Sicile, ont pour le moment un statut de “collaborateurs sur projet”, une forme de travail hybride se transformant bien souvent en salariat au rabais. Cet accord représente une grande première dans un secteur souvent accusé par la presse italienne d’être une usine à fabriquer de la précarité. “Le groupe Almaviva (…) occupera ainsi dans le seul secteur des “call centers” environ 11000 salariés, dont plus de 97% en CDI, évitant ainsi le
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