La contestation de l’accord de renouvellement de la convention collective du secteur bancaire signée le 19 janvier dernier (v. dépêche n° 120046) atteint « des niveaux jamais vus auparavant » autant chez les syndicats signataires que parmi les non-syndiqués. Certaines directions syndicales, telles la Fisac CGIL, se sont divisées. La direction nationale avait approuvé l’accord le 24 janvier dernier, avec une petite majorité, mais diverses directions l’ont rejeté au niveau local, avec des critiques très dures tant sur le fond que sur la forme, comme celles de la direction régionale du Piémont pour qui « chaque article modifié implique un retour un arrière de la négociation collective et des conditions de travail ». Le premier comité transversal « pour le Non» a été lancé en ligne le 12 février dernier par des délégués syndicaux, des membres des syndicats signataires et autonomes, et des non-syndiqués. Le but : mener une campagne à tous les niveaux pour le rejet de cet accord, et pour la réouverture de la négociation, sur la base de la plate-forme approuvée par 96 % des travailleurs (v. dépêche n° 110245) qu’ils estiment « trahie » par les signataires. Leur pétition a recueilli plus de 1 000 signatures en quelques jours, mais la colère et l’indignation montent aussi dans des blogs, commentaires, et lettres aux journaux, en attendant de s’exprimer dans les assemblées salariées qui démarrent aujourd’hui, le 17 février, pour s’achever fin mars. Face à l’amplification du désaccord, les syndicats signataires ont publié, le 7 février dernier, un document de 10 pages où ils détaillent leurs raisons pour l’accord, affirmant que les concessions faites au patronat sont « le prix payé pour renouveler la convention collective nationale dans la phase la plus dramatique de la crise ».
Publication
17 février 2012 à 11h08
Mis à jour le 25 mars 2013 à 13h37
Temps de lecture
2 minutes
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17 février 2012 à 11h08, Mis à jour le 25 mars 2013 à 13h37
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t aujourd’hui, le 17 février, pour s’achever fin mars. Face à l’amplification du désaccord, les syndicats signataires ont publié, le 7 février dernier, un document de 10 pages où ils détaillent leurs raisons pour l’accord, affirmant que les concessions faites au patronat sont « le prix payé pour renouveler la convention collective nationale dans la phase la plus dramatique de la crise ».
Les raisons de la colère. Pour les contestataires, il s’agit du « pire accord jamais signé depuis...