En juillet dernier, après des négociations tendues entre l’organisation patronale Federalimentare-Confindustria et les syndicats du secteur pour renouveler la convention collective nationale de l'agroalimentaire, trois des treize associations catégorielles de Federalimentare, suivies de deux autres plus récemment, ont finalement choisi de signer un accord contre l’avis de Federalimentare qui souhaitait retourner à la table des négociations. Ces rebondissements remettent en cause la capacité de coordination de cette dernière. Cette situation est aussi emblématique de l’apparition de nouvelles tensions dans les négociations des grandes conventions collectives nationales dues au contexte actuel mais aussi positions du nouveau président de Confindustria.
Un accord séparé. L’agroalimentaire est un secteur particulièrement important en Italie puisqu’il concerne environ 400 000 salariés. La première fracture remonte au 31 juillet : après neuf mois de négociations tendues entre l’organisation patronale Federalimentare-Confindustria et les syndicats Fai-Cisl, Flai Cgil et Uila-Uil pour renouveler la convention collective nationale du secteur agroalimentaire, trois des treize associations catégorielles de Federalimentare (Unione Italiana Food, AssoBi
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Auteur.e.s de l’article
Hélène Martinelli
Pigiste