Après un an et demi de discussions, le président de la Confindustria, Vincenzo Boccia, et les secrétaires généraux des syndicats Cgil, Cisl et Uil sont tombés d’accord le 28 février sur un texte qui modernise les relations sociales. L’accord fixe un cadre pour les deux niveaux de négociations (conventions collectives nationales et accords d’entreprise), indique les modalités de calcul des augmentations de salaires et prend acte de la nécessité de mesurer la représentativité des organisations patronales pour freiner la prolifération d’accords de branches « au rabais ». Ce document, fruit de négociations de dernière minute pour vaincre les résistances de la Cgil, est défini juste avant les élections législatives de dimanche. En introduisant le principe d’un salaire minimum et d’une rétribution globale pour les salariés de chaque branche, les partenaires sociaux entendent couper l’herbe sous le pied des partis qui souhaitent imposer un salaire minimum national.
Avec ce document, baptisé « Contenuti e indirizzi delle relazioni industriali e della contrattazione collective » et qui sera signé officiellement le 9 mars, les partenaires sociaux réaffirment le rôle de la concertation et s’imposent dans le débat politique. Si le texte fixe surtout des grands principes et renvoie à de futurs accords plus spécifiques, il innove sur plusieurs points et lie davantage les augmentations de salaire à la productivité.
Confirmation des négociations collectives à 2...
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