Lors de la réunion avec les syndicats, le 17 octobre dernier, au ministère du Développement Economique, Lauri Kivinen, responsable des affaires extérieures de Nokia Siemens Network, a confirmé la décision de l’entreprise de céder ses établissements de Marcianise (336 salariés) et de Cassina de’ Pecchi (276 salariés) à l’entreprise américaine Jabil Circuits, en raison du choix du groupe de se consacrer aux activités de "software et services" au lieu de la production de "hardware". Les syndicats Fim, Fiom et Uilm ainsi que le gouvernement ont réaffirmé leur opposition à ce projet. Les représentants du ministre du Développement Economique ont proposé à Nokia Siemens de maintenir une participation dans ces établissements en constituant une joint venture avec Jabil plutôt qu’une cession définitive. Les syndicats ont approuvé cette proposition puisqu’elle permettrait de maintenir la responsabilité de Nokia Siemens sur toute la chaîne de valeur avec des garanties en termes de développement de la production. Afin de soutenir cette proposition, les syndicats ont décidé de tenir des permanences aux entrées des établissements, de poursuivre des initiatives auprès des autorités locales, ainsi que de demander l'intervention directe de la Présidence du Conseil.
e la production. Afin de soutenir cette proposition, les syndicats ont décidé de tenir des permanences aux entrées des établissements, de poursuivre des initiatives auprès des autorités locales, ainsi que de demander l’intervention directe de la Présidence du Conseil.
Le maintien de la chaîne de valeur. Le 19 octobre dernier, après avoir obtenu l’aval de la DG Concurrence, Nokia-Siemens a annoncé que les deux établissements seraient transférés à Jabil Circuit Italie avec un engagement à long ter
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