Erronée et inacceptable. C’est ainsi que les trois syndicats unitaires Fistel-Cisl, Slc-Cgil et Uilcom ont défini la suppression de 5000 postes d’ici 2010, annoncée hier par Telecom Italia. Cette nouvelle a été ressentie comme une douche froide dans un contexte où les syndicats se réjouissaient de l’amélioration des relations sociales constatée au cours de la négociation de l’accord d’entreprise conclu le 16 mai. Cette restructuration devrait permettre à Telecom Italia d’épargner 300 millions d’euros par an, mais les syndicats n’auraient jamais reçu un nouveau plan industriel explicatif. Franco Bernabé, à la tête de Telecom Italia depuis décembre dernier, a expliqué, dans une interview parue aujourd’hui dans le quotidien économique Il Sole 24 ore, qu’elle dérive du procès de fusion Telecom-Tim, et qu’il était prêt à négocier les mesures nécessaires avec les syndicats.
Les trois syndicats unitaires du secteur ont d’ores et déjà convoqué la coordination nationale Telecom, ainsi que les structures concernées, à une réunion le 10 juin. Ils organisent d’ores et déjà la mobilisation de tous les salariés pour la défense de leur emploi. Une grève avant la fin du mois est donc très probable. (Réf. 080465)
Erronée et inacceptable. C’est ainsi que les trois syndicats unitaires Fistel-Cisl, Slc-Cgil et Uilcom ont défini la suppression de 5000 postes d’ici 2010, annoncée
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