Impasse de la négociation. Le 14 novembre, la délégation composée de représentants de la Fim, Fiom et Uilm a quitté la table de négociation restreinte, invoquant la position de « fermeture et de refus politique » de Federmeccanica sur la reforme de la classification professionnelle proposée par les syndicats. Cette réforme prévoit la conversion de l’actuel système articulé « par niveaux » en un système articulé « par bandes » pour permettre une meilleure qualification des divers profils professionnels. Federmeccanica propose à la place une égalisation entre ouvriers et employés, ce qui selon les analyses des syndicats, empirerait les conditions économiques des ouvriers qui y perdraient annuellement plus de 100 euros. Ce désaccord s’ajoute aux deux points principaux de friction entre les parties: 1/ le salaire - les entreprises ne seraient disposées à augmenter la rémunération de base que de 70 euros en contrepartie d’une flexibilisation des horaires, alors que les syndicats demandent 117 euros pour tous et 147 pour ceux qui ne sont pas soumis à un accord d’entreprise ; 2/ la précarité au travail - Federmeccanica veut se référer en la matière à la loi qui sortira du parlement en application du protocole du 23 juillet (v. notre dépêche 070873).
ciation. Le 14 novembre, la délégation composée de représentants de la Fim, Fiom et Uilm a quitté la table de négociation restreinte, invoquant la position de « fermeture et de refus politique » de Federmeccanica sur la reforme de la classification professionnelle proposée par les syndicats. Cette réforme prévoit la conversion de l’actuel système articulé « par niveaux » en un système articulé « par bandes » pour permettre une meilleure qualification des divers profils professionnels. Federmecc
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