« Des usines vides et la piazza San Giovanni pleine ». C’est le vœu de Maurizio Landini, le leader de la Fiom, pour la journée nationale de mobilisation proclamée par le syndicat de la CGIL pour demain, vendredi 9 mars. L’objectif ? « Reconquerir la convention collective nationale», « défendre l’article 18 » sur la réintégration des travailleurs licenciés sans juste cause (v. dépêche n° 110796), mettre fin au « scandale de la précarité » aussi via l’extension universelle des amortisseurs sociaux, mais aussi soutenir les travailleurs de Fiat privés de la représentation syndicale de la Fiom et « empêcher la diffusion de ce modèle ». Au milieu des pourparlers sur la réforme du travail, c’est aussi un message adressé au Premier ministre Mario Monti qui a plusieurs fois déclaré que celle-ci se fera « avec ou sans les partenaires sociaux ». La manifestation nationale, s’annonce «record », ralliant les opposants à la politique du gouvernement, des étudiants aux retraités, en passant par les travailleurs permanents ou précaires, et des nombreuses associations et mouvements.
ion syndicale de la Fiom et « empêcher la diffusion de ce modèle ». Au milieu des pourparlers sur la réforme du travail, c’est aussi un message adressé au Premier ministre Mario Monti qui a plusieurs fois déclaré que celle-ci se fera « avec ou sans les partenaires sociaux ». La manifestation nationale, s’annonce «record », ralliant les opposants à la politique du gouvernement, des étudiants aux retraités, en passant par les travailleurs permanents ou précaires, et des nombreuses...
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