Poste Italiane n’avait plus le choix: face au double défi de la libéralisation du marché postal européen au 1er janvier et de la chute du courrier en raison de la montée en puissance de l’email, encore accélérée par la crise, elle devait réorganiser d’urgence ses activités courrier, longtemps parent pauvre d’un groupe qui a beaucoup misé sur le développement de sa branche bancaire et des nouveaux services, tels la téléphonie mobile (v. dépêche n°100419). Le groupe avait même brandi, au printemps dernier, la menace de 10 700 licenciements dans la distribution et les centres de tri. L’accord a permis de trouver une voie moins radicale et évite les départs imposés. 5.800 postes seront supprimés (dont près de 3.300 postes de facteurs sur près de 40.000, et 1.850 employés des centres de tri) mais l’opération, à la grande satisfaction des syndicats, sera indolore.
crise, elle devait réorganiser d’urgence ses activités courrier, longtemps parent pauvre d’un groupe qui a beaucoup misé sur le développement de sa branche bancaire et des nouveaux services, tels la téléphonie mobile (v. dépêche n°100419). Le groupe avait même brandi, au printemps dernier, la menace de 10 700 licenciements dans la distribution et les centres de tri. L’accord a permis de trouver une voie moins radicale et évite les départs imposés. 5.800 postes seront supprimés (dont près de 3.3
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