C’est une première en Italie : l’accord d’entreprise de Vitec Imaging Solutions (ex-Manfrotto), signé en avril dernier avec les syndicats FIM-Cisl, UILM et FIOM-Cgil, prévoit la participation des salariés au conseil d’administration de l’entreprise, un cas d’école dans un pays peu habitué à la co-gestion. L’accord représente un modèle innovant de relations sociales, alors que le secteur de la mécanique et métallurgie doit repenser ses schémas traditionnels de production et de négociations collectives pour s’adapter à l’industrie 4.0. Les syndicats et la direction de l’entreprise, qui se réunissent périodiquement, devraient boucler fin janvier les modalités pratiques d’application de l’accord.
L’accord d’entreprise, valable jusqu’au 31 décembre 2020, « entend réguler ce que sera le travail 4.0 » et « dépasser les vieux schémas ». Pour se préparer au futur, « il faut agir de façon synchrone et proactive, en promouvant des modèles de relations sociales innovantes et adaptées aux défis imposés par le marché », peut-on lire dans le préambule. L’accord concerne les quelque 500 travailleurs de cette entreprise de matériel photo et vidéo, filiale du groupe britannique Vitec installée en Vé
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