L’étude, intitulée « Digitalisation : le travail qui change », menée par le syndicat Fisac-Cgil de Milan avec le consortium Aaster, a sondé 1 000 salariés de banques et assurance et a été complétée par des entretiens détaillés à des managers du secteur (DG et DRH). Elle révèle que les nouvelles technologies, loin de libérer le travail, non seulement favorisent les réductions de personnel, mais créent aussi de nouvelles contraintes. Les salariés du secteur financier sont soumis à davantage de pressions réglementaires et commerciales, qui se répercutent sur les modalités de relations à la clientèle et l’organisation interne.
« Bureaucratie digitale ». « L’usage des nouvelles technologies semble donner encore plus de poids aux procédures et intensifier le contrôle sur le travail », peut-on lire dans la synthèse du rapport. La majorité des personnes interrogées ressent une perte d’autonomie, en termes d’horaires de travail, de priorités à donner aux diverses activités et de choix des méthodes pour réaliser ses tâches. Il ressort également une sensation de plus grande standardisation : l’entreprise financière...
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