Le gouvernement entend faciliter l’arrivée en Italie de personnes « hautement qualifiées » provenant de pays extérieurs à l’Union Européenne et qui souhaiteraient travailler à distance depuis la Péninsule. La mesure, publiée au Journal officiel le 28 mars dernier, a été introduite à l’occasion de la loi 25 de 2022, qui comprend essentiellement de nouvelles mesures de soutien à l’économie post-pandémie. Les travailleurs accueillis, qu’ils soient autonomes ou salariés d’une entreprise non-résidente dans le pays, pourront bénéficier d’un visa spécifique d’un an. Ils ne seront pas compris dans les quotas annuels de nouveaux travailleurs immigrés, n’auront pas besoin d’un permis de séjour, ni du « nulla osta », l’autorisation de travail normalement exigée pour les étrangers non-UE. Les « nomades digitaux » devront toutefois souscrire une assurance sanitaire « qui couvre tous les risques » tant qu’ils seront en Italie, et respecter la réglementation fiscale et sociale italienne. Un décret ministériel devra préciser les catégories de travailleurs concernés, le seuil minimal de revenus requis et les modalités qui permettront de vérifier l’activité que le travailleur entend exercer.
L’Italie tente d’attirer les « nomades digitaux »
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