Une réforme amputée : la démocratisation des syndicats passe à la trappe. Des manifestations massives se sont déroulées le mardi 2 octobre dans la capitale, Mexico, et dans plusieurs villes du pays, répondant à l’appel lancé par les syndicats et par des organisations étudiantes pour protester contre la réforme de la législation du travail. Quatre jours plus tôt, le vendredi 28 septembre, la chambre des députés avait approuvé, au terme d’une session longue de 16 heures, des modifications substantielles à la Loi fédérale du travail. Cette réforme, qui flexibilise les contrats et les conditions d’embauche et de licenciement, était en discussion depuis plus de quatre ans. Elle a finalement été adoptée à l’aune de la transition politique en cours : le projet, présenté par le président sortant Felipe Calderon (droite), a obtenu le soutien du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, centre-droit), sorti vainqueur des urnes le 1 juillet dernier. Au passage, les législateurs de ce parti ont imposé leurs modifications au projet : tout le volet concernant la démocratisation des syndicats a été supprimé. En effet, la réforme prévoyait d’en finir avec l’opacité des principaux syndicats, historiquement proches du PRI, comme la Confédération des Travailleurs mexicains (CTM), la plus grande centrale du pays. La réforme élaborée par la droite prévoyait l’obligation pour les syndicats d’organiser des élections à bulletin secret et de soumettre leurs comptes à des audits externes. Ces points-là ont été purement et simplement rayés du projet final par le PRI, majoritaire à la chambre des députés.
Publication
5 octobre 2012 à 07h34
Mis à jour le 3 septembre 2019 à 14h32
Temps de lecture
3 minutes
Publication:
5 octobre 2012 à 07h34, Mis à jour le 3 septembre 2019 à 14h32
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ffet, la réforme prévoyait d’en finir avec l’opacité des principaux syndicats, historiquement proches du PRI, comme la Confédération des Travailleurs mexicains (CTM), la plus grande centrale du pays. La réforme élaborée par la droite prévoyait l’obligation pour les syndicats d’organiser des élections à bulletin secret et de soumettre leurs comptes à des audits externes. Ces points-là ont été purement et simplement rayés du projet final par le PRI, majoritaire à la chambre des députés.
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