Les syndicats mexicains ont une fois de plus perdu la bataille à l’issue des réunions de la Commission nationale des salaires minima (CONASAMI), dépendante du ministère du Travail, qui chapeaute les négociations entre partenaires sociaux sur le thème de la rémunération de base. Les responsables du gouvernement et les représentants des entreprises sont tombés d’accord pour fixer une hausse modérée de 4,85 % et pour accorder la priorité à la préservation des emplois plutôt qu’aux salaires. « Il vaut mieux de faibles rémunérations plutôt que des licenciements » a estimé un porte-parole de la COPARMEX, la Confédération patronale mexicaine. Cet accord a situé les représentants syndicaux en minorité et a relégué leurs prétentions d’obtenir 10 % d’augmentation pour compenser la perte du pouvoir d’achat au cours de l’année écoulée. La hausse du salaire minimum entrée en vigueur le 1er janvier 2010 a coïncidé avec une cascade d’augmentations des impôts, et notamment de la TVA, du prix du carburant et du coût de toute une série de services comme les transports publics. En outre, l’inflation devrait atteindre les 6 % en 2010 si l’on en croit les prévisions émises tant par les autorités que par les experts indépendants. Les syndicats ont qualifié l’augmentation du salaire minimum de « moquerie » à l’adresse des travailleurs. Les partis politiques du centre et de gauche, soit l’ensemble des formations d’opposition qui sont en majorité au parlement, ont joint leurs protestations à celles des syndicats. Au cours des six dernières années, les travailleurs qui perçoivent le salaire minimum ont vu chuter de 22 % leur pouvoir d’achat.
Publication
15 janvier 2010 à 08h29
Mis à jour le 3 septembre 2019 à 14h32
Temps de lecture
2 minutes
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15 janvier 2010 à 08h29, Mis à jour le 3 septembre 2019 à 14h32
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autorités que par les experts indépendants. Les syndicats ont qualifié l’augmentation du salaire minimum de « moquerie » à l’adresse des travailleurs. Les partis politiques du centre et de gauche, soit l’ensemble des formations d’opposition qui sont en majorité au parlement, ont joint leurs protestations à celles des syndicats. Au cours des six dernières années, les travailleurs qui perçoivent le salaire minimum ont vu chuter de 22 % leur pouvoir d’achat.
Une hausse différenciée en fonction des
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