Le Centre fédéral de conciliation et de registre du travail met en place, à partir du 3 novembre, le Registre public national des syndicats, qui propose en accès libre les documents émanant des organisations syndicales mexicaines. C’était l’une des promesses de la réforme du travail promulguée en mai 2019 : impulser la transparence syndicale, dans un pays où la défiance vis-à-vis des organisations de défense des travailleurs, très souvent liées au pouvoir politique, est maximale. La nouvelle entité, gérée par le Centre fédéral de conciliation et de registre du travail, remplace les anciennes Juntas de Conciliación, en charge notamment de l’enregistrement des organisations syndicales et des contrats collectifs au niveau national. Luisa María Alcalde, la ministre du Travail, a salué un « système qui met à disposition toute l’information concernant la vie syndicale du pays ». Des milliers de contrats collectifs, de règlements internes, d’actes ou de statuts émanant des organisations syndicales du pays seront mises à disposition du grand public. « Le Registre démarre avec 173 000 dossiers, mais des centaines de milliers de documents sont encore en cours de numérisation », a détaillé la ministre, avant d’insister sur « l’importance de cette nouvelle transparence » dans « l’amélioration future des droits des travailleurs ».
Mexique : un registre public des syndicats pour favoriser la transparence de la vie syndicale
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