Les négociations sont terminées entre l’organisation patronale Norsk Olje og Gass (entreprises du pétrole et du gaz) et les organisations syndicales SAFE (syndicat pour les salariés du secteur de l’énergie), Industri Energi (syndicat des salariés de l’industrie énergétique) et Lederne (syndicat des cadres norvégiens et du personnel technique et commercial). Les négociations portaient sur les augmentations de salaire pour les travailleurs des activités dites de plate-forme, et ceux des services de pétrole. Si Norsk Olje og Gass a accordé une augmentation en moyenne de 3,4% aux travailleurs des plates-formes pétrolières, les syndicats des services pétroliers ont refusé de signer l’accord, car les employeurs ont refusé de négocier certains points (retraites, grilles de salaires), ce qui semblent cristalliser les rancoeurs des organisations syndicales pour les négociations de l’année prochaine. Au même moment, un accord a été trouvé entre les organisations syndicales SAFE Industri Energi, DSO (syndicat des agents maritimes ) et l’organisation patronale Norges Rederiforbund (Association des armateurs norvégiens) sur une augmentation annuelle de 2,5% pour les salariés travaillant sur les plates-formes offshore flottantes, qui met l’accent sur la revalorisation de certains postes de travail afin de les rendre plus attractifs. (Réf. 130455)
Norsk Olje og Gass représente les compagnies pétrolières (Statoil, Shell, Esso, BP), mais aussi les entreprises dites « fournisseuses » comme les entreprises de forage et d’entretien des puits, les sociétés spécialisées dans la technologie sous-marine, la restauration en « base-vies », les services logistiques spécialisés, etc (Sodexo, Schlumberger Norge AS, Technip Norge, Securitas, Petrotech AS…). Elle a donc la charge de négocier dans deux secteurs d’activité différents, mais complémentaires
…Vous avez une information à nous partager ?