L'organisation patronale du secteur de la métallurgie, la FME-CWM (3000 membres), affiliée à la Fédération des industries et employeurs des Pays-Bas (VNO-NCW), a conclu un accord de principe avec les syndicats pour la prochaine convention collective, négociée pour les deux prochaines années. Une hausse structurelle des salaires de 4,25 % a été obtenue par la Fédération des syndicats néerlandais et Alliés (FNV Bondgenoten), la Fédération des syndicats chrétiens (CNV), le syndicat de cadres De Unie et le syndicat VHP2. Un peu moins que les 4,45% négociés le 13 avril dans la métallurgie légère (v. dépêche n°110257). Une hausse qui s'élève cependant à 4,75 %, si l'on tient compte de la prime que les employeurs ont accepté de verser, en échange du réaménagement du régime des retraites anticipées au 1er janvier 2012, pour tous les salariés nés après 1950. Un effort financier de 400 000 euros a été consenti pour procéder à des "loopbaanchecks" (ou bilans de carrière). Autre avancée importante du point de vue des syndicats, qui militent pour la suppression des barèmes moins élevés du salaire minimum jeunes (qui concerne les 15-23 ans) : son annulation dans la métallurgie à partir de 22 ans, qui va permettre aux plus jeunes d'être mieux rémunérés. Cette mesure, en même temps que l'effort consenti en matière de formation continue, va "restaurer la confiance dans le secteur et les perspectives qu'il peut offrir", selon Wim van der Welle, négociateur du syndicat De Unie. Les employeurs s'engagent aussi à ne travailler qu'avec des agences de travail temporaire enregistrées auprès de la Fondation pour le respect des normes dans l'emploi (Stichting Normering Arbeid, SNA) et certifiées depuis janvier 2007 par le label NEN-4400 mis au point par cette institution.
Publication
27 avril 2011 à 07h02
Mis à jour le 25 mars 2013 à 17h40
Temps de lecture
1 minute
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27 avril 2011 à 07h02, Mis à jour le 25 mars 2013 à 17h40
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ière de formation continue, va « restaurer la confiance dans le secteur et les perspectives qu’il peut offrir », selon Wim van der Welle, négociateur du syndicat De Unie. Les employeurs s’engagent aussi à ne travailler qu’avec des agences de travail temporaire enregistrées auprès de la Fondation pour le respect des normes dans l’emploi (Stichting Normering Arbeid, SNA) et certifiées depuis janvier 2007 par le label NEN-4400 mis au point par cette institution.
Planet Labor, 27 avril 2011, nº 1102
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