Cette politique va à contre-courant de la tendance générale aux Pays-Bas, dans un contexte de réprobation des primes versées aux directeurs des banques et assurances, notamment. Frans van Houten, le PDG de Philips, veut faire passer la part de rémunération variable de 7 à 12 % des revenus annuels des 14 000 salariés du groupe aux Pays-Bas. Dans certains cas, cela équivaudrait au doublement des primes actuelles, note le quotidien économique Het Financieele Dagblad. L’objectif : favoriser l’esprit d’initiative et combattre la « bureaucratie » selon Frans van Houten. Le nouveau système a été soumis aux syndicats et au comité d’entreprise pour discussion. Chez le concurrent de Philips, son ancienne filiale ASML, pas moins de 20 % des revenus des 7 000 salariés sont versés sous forme de primes, à hauteur de 50 millions d’euros depuis janvier 2011. Philips est considéré depuis plusieurs années comme le meilleur employeur du pays par les Néerlandais, en raison de ses politiques de fidélisation des salariés, ce qui n’empêche pas les jeunes talents chez Shell et Unilever d’être mieux payés, selon une étude du cabinet Hay Group.
Publication
21 novembre 2011 à 11h00
Mis à jour le 28 avril 2013 à 17h34
Temps de lecture
1 minute
Publication:
21 novembre 2011 à 11h00, Mis à jour le 28 avril 2013 à 17h34
Temps de lecture:
1 minute
Cet article vous est offert gratuitement par la rédaction, car vous êtes actuellement en période d'essai.
Vous avez accès à nos contenus pendant 1 mois.
er 2011. Philips est considéré depuis plusieurs années comme le meilleur employeur du pays par les Néerlandais, en raison de ses politiques de fidélisation des salariés, ce qui n’empêche pas les jeunes talents chez Shell et Unilever d’être mieux payés, selon une étude du cabinet Hay Group.
Philips a publié en octobre des résultats en forte baisse (profits en chute de 85 % au troisième trimestre par rapport à 2010), et annoncé un programme de réduction de coûts et la suppression de 4 500...