Eddy van Hijum, député de l’Appel chrétien démocrate (CDA) et Ineke van Gent, députée de Groenlinks, ont lancé un débat à l’Assemblée nationale sur une proposition de loi qui vise à changer les mentalités sur les horaires et la présence au travail. “La culture de la journée de travail de 9 heures à 17 heures se solde par beaucoup d’inconvénients, et les parents qui travaillent se pourrissent la vie”, explique Ineke van Gent. Le groupe de travail dénommé Taskforce Mobiliteit, dirigé depuis 2008 par l’ancien syndicaliste Lodewijk de Waal pour élaborer des projets pilotes et des mesures incitatives ne suffit plus. Pour les députés, il s’agit de faire comprendre aux employeurs qu’ils ont tout à gagner à accorder plus de latitude aux salariés dans leurs horaires de travail, de manière à résoudre plusieurs problèmes nationaux : les embouteillages sur les routes, la pollution, et dans une moindre mesure, les pénuries de logement et d’effectifs qui se profilent, dans un pays de petite taille à la population vieillissante. “Il faut sortir de l’esprit de contrôle et du système de la pointeuse, explique Eddy van Hijum. Nous pensons que laisser plus de liberté aux salariés dans leurs horaires est bon pour la productivité et la santé. Les salariés ont alors tendance à travailler plus, et à se porter mieux”.
d’effectifs qui se profilent, dans un pays de petite taille à la population vieillissante. “Il faut sortir de l’esprit de contrôle et du système de la pointeuse, explique Eddy van Hijum. Nous pensons que laisser plus de liberté aux salariés dans leurs horaires est bon pour la productivité et la santé. Les salariés ont alors tendance à travailler plus, et à se porter mieux”.
Planet Labor, 9 décembre 2010, n° 100873 – www.planetlabor.com
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