A l’issue de trois semaines d’occupation de leur usine, les 463 ouvrières de l’ancienne marque Triumph ont obtenu le dépôt de bilan. Cette décision du tribunal leur ouvre des droits aux indemnités de licenciement collectif et aux allocations chômage après plusieurs mois de salaires impayés. Cette lutte des ouvrières a marqué l'opinion publique et alerté les pouvoirs publics sur la longueur des procédures de faillite. L’usine située à Sacavem, près de Lisbonne, a été rachetée au début de 2017 par Gramax International, une entreprise aux capitaux suisses et allemands.
Occupation d’usine. Les ouvrières de l’ancienne usine « Triumph » ont décidé d’occuper leur usine de lingerie située près de Lisbonne depuis le 5 janvier 2018, dès qu’elles ont appris que l’entreprise avait lancé une procédure de faillite. Le conflit du travail s’est durci pour empêcher que les machines et le matériel ne disparaissent. L’enjeu de cette surveillance 24/24, 7 jours sur 7 étaient de préserver les actifs de l’usine pour garantir le paiement des arriérés de salaire et indemnités...
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