Après l’OPA de Rio Tinto sur Alcan fin 2007, l’entreprise doit annoncer, début juin, la cession des activités « produits usinés » et « emballages ». Depuis plusieurs mois, les syndicats font feu de tout bois pour rallier Bruxelles à leur cause et préserver le savoir-faire de l’entreprise en Europe. « C’est le pillage permanent », explique Claude Verdier de la CGT. Le syndicaliste rappelle que la technologie Pechiney a été cédée sans contrepartie à Alcan. Il s’affole aujourd’hui de voir partir les brevets de l’entreprise de la même façon. « Ce savoir-faire résulte non seulement de la recherche privée (ex-Péchiney), mais aussi publique ; c’est l’Europe qu’on est entrain de piller ! », s’alarme le syndicaliste.
technologie Pechiney a été cédée sans contrepartie à Alcan. Il s’affole aujourd’hui de voir partir les brevets de l’entreprise de la même façon. « Ce savoir-faire résulte non seulement de la recherche privée (ex-Péchiney), mais aussi publique ; c’est l’Europe qu’on est entrain de piller ! », s’alarme le syndicaliste.
Une démarche auprès de la Commission. Fin 2007, les membres du CE européen n’ont pas réussi à convaincre la Commission européenne de l’urgence de leur situation. Reçus à Bruxelles,
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