Plus d’un million de salariés au noir. Le doublement des amendes administrées par les inspecteurs du travail vise à décourager les employeurs roumains de faire travailler leurs salariés au noir. La loi 331, qui vient d’entrer en vigueur, modifie l’article 276 du code du travail et prévoit de condamner les employeurs qui n’ont pas conclu un contrat de travail en règle avec leurs salariés à une amende de 3000 à 4000 lei (soit de 700 euros à 930 euros environ) par salarié non déclaré. Or, cette pratique est extrêmement répandue en Roumanie. Selon une étude réalisée par la Présidence roumaine, et baptisée « Risques et inégalités sociales en Roumanie, 10% des salariés déclarés ne le sont en fait que partiellement, puisqu’une partie de leur salaire leur est versée chaque mois au noir. Ces salariés semi-légaux viennent surtout grossir les rangs de ceux qui travaillent entièrement au noir. Ce même rapport estime qu’entre 1,4 et 1,7 million de personnes occupent un emploi au noir en Roumanie. Et pour 1,3-1,5 d’entre eux, ce revenu non déclaré est leur seule source de revenus. Pour les autres, ce travail au noir n’est souvent qu’un revenu complémentaire.
out grossir les rangs de ceux qui travaillent entièrement au noir. Ce même rapport estime qu’entre 1,4 et 1,7 million de personnes occupent un emploi au noir en Roumanie. Et pour 1,3-1,5 d’entre eux, ce revenu non déclaré est leur seule source de revenus. Pour les autres, ce travail au noir n’est souvent qu’un revenu complémentaire.
Revenus inférieurs au salaire minimum. L’étude réalisée en 2009 par la Présidence dresse un « portrait-robot » des salariés employés au noir. Ils vivent le plus souv
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