Jusqu’en juillet dernier, les salariés roumains d’Alcatel-Lucent, filiale du groupe français installé depuis 18 ans à Timisoara, n’avaient aucun syndicat pour les représenter ou défendre leurs droits. Une situation qui n’a rien d’exceptionnelle : dans les entreprises roumaines, l’existence d’un syndicat est loin d’être incontournable. Mais suite au départ de leur PD-G de longue date et en raison du plan de restructuration qui prévoit le transfert de 30% des effectifs vers le sous-traitant indien Wipro, les salariés roumains ont finalement décidé de s’organiser : en juillet dernier, ils ont créé le syndicat libre d’Alcatel-Lucent. « Toutes ces manœuvres se sont déroulées sans que l’on en sache rien », explique Manuel Martin, président de la toute jeune association, « on s’est rendu compte que le bon vieux temps était terminé dans l’entreprise et qu’il nous fallait réagir ». En six mois d’existence, le syndicat qui compte déjà 350 membres sur les 1600 salariés d’Alcatel-Lucent est parvenu à obtenir des avancées sociales et des garanties de la part de la direction.
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Premier contrat collectif de travail. En novembre, les salariés syndiqués se sont rassemblés, en signe de solidarité avec le
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